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Violences
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Le mot du Président

Depuis 1947, notre association est résolument engagée aux côtés des femmes en difficulté. Cet engagement spécifique, réaffirmé par les Conseils d’Administration qui se sont succédé, constitue notre ADN associatif.

Si cet engagement reste constant, la façon d’exercer nos missions Ă  quant Ă  elle sensiblement Ă©voluĂ© au fil du temps, et ce sous la conjonction de plusieurs facteurs :

  • l’évolution des publics, avec le plus souvent une augmentation des difficultĂ©s rencontrĂ©es par les personnes accueillies : problèmes psychiatriques et/ou d’addiction, s’ajoutant aux difficultĂ©s d’insertion sociale, nous obligeant Ă  imaginer de nouvelles formes de prise en charge.
  • l’évolution des modes d’hĂ©bergement avec une rĂ©flexion nĂ©cessaire sur l’accompagnement en milieu ouvert en complĂ©ment de celui rĂ©alisĂ© dans nos hĂ©bergements .
  • l’évolution de nos financements publics, en attrition plus ou moins prononcĂ©e, nous conduisant Ă  rechercher de nouvelles formes de financement et Ă  optimiser nos fonctionnements.

ConfrontĂ©e Ă  ces dĂ©fis, notre association a su adapter ses moyens et son organisation. Tout en maintenant une qualitĂ© de services reconnue par notre environnement, nous avons mis en Ĺ“uvre de nouveaux outils : renforcement de la formation, dĂ©marche qualitĂ© transversale,travail en partenariat, crĂ©ation de l’Union – association portant nos fonctions support mutualisĂ©es -, d’un fonds de dotation destinĂ© Ă  financer des actions non prises en charge, d’une SCI pour optimiser nos hĂ©bergements et la gestion de notre patrimoine immobilier.

Cette dynamique, toujours en mouvement et concrĂ©tisĂ©e notamment par notre nouveau nom, Solfa (SolidaritĂ©, femmes, accueil), plus reprĂ©sentatif de nos actions, doit ĂŞtre poursuivie et les projets ne manquent pas : transformation de nos hĂ©bergements, rĂ©flexion sur les parcours et les publics accueillis, plus grande transversalitĂ©. .

Dans ce cadre, il nous apparaissait important de revisiter notre projet associatif qui datait de 2006. Cette dĂ©marche, initiĂ©e entre les administrateurs et les directeurs et partagĂ©e lors de notre assemblĂ©e, nous aura permis de reposer nos fondamentaux et de nous fixer – tous ensemble – un cap pour les prochaines annĂ©es.

Loin d’être un aboutissement, c’est un cadre pour engager Solfa vers l’avenir au service des femmes en difficulté.

Merci à tous ceux qui y ont contribué.

Jean-Yves MORISSET